mercredi 21 octobre 2009

Les années 2000 sont d'une horreur sans nom.


Fourte, vous n'êtes jamais nostalgiques de cette chouette période qu'étaient les 90's?

L'autre jour, alors que j'étais tranquillement installée dans mon lit, tout un tas de trucs mythiques issus tout droit de ces années qui ont bercé mon enfance et le début de mon adolescence me sont revenus en tête... Et j'étais là à me dire "Mais ouiiiiiiiiii!" comme si ça faisait 107 ans que je n'en avais plus entendu parler. Ca m'a fait rire (seule) et ça m'a fait du bien de me souvenir de tout ça aussi.

Vous voyez de quoi je parle?
Non?
Eh bien, laissez-moi vous rafraîchir la mémoire!


!! ATTENTION: SEQUENCE SOUVENIR POUVANT SUSCITER CHEZ CERTAINES PERSONNES UN SENTIMENT DE HONTE FLAGRANT ET DES ENVIES MORBIDES !!


Souvenez-vous de:

- L'émission "So 90's" sur MTV, du temps où la chaîne pouvait encore être qualifiée de cool.
- Les baskets avec des lumières stromboscopiques aux talons.
- La mode des totoches et celle du fluo.
- "Sam'di maaaaaaaaaaaaaaaaat".
- L'espèce de tyrollien (en carton) qui grimpait la montagne (en carton) dans "Le Juste Prix" (du temps où Patrick Roy vivait encore). Si le candidat surestimait le prix du truc, le tyrollien tombait de sa montagne (c'est cruel).
- Le Noel des Inconnus, le Nouvel An de Dorothée et ses amis, ...
- Putain, mais L'ECOLE DES CHAMPIONS et SAILOR MOON les gars!
- "Pousse un Push Pop tu verras c'est super bieeeeeeeeen-iiiiiiiiin, pousse un Push Pop et gardes-en pour demaiiiiiiin-iiiiiiiiiiiiiiiin".
- Les chemises à carreaux, les salopettes et les casquettes Kangol.
- Les boums.
- Les vrais Red Hot Chili Peppers (et pas les infâmes clones qui ont débarqué dans les années 2000).
- Jean-Paul II.
- La Master System II de Sega ("C'est plus fort que toi")
- Take That, New Kids On The Block, East 17, Boyzone...

J'en oublie des tonnes et des tonnes mais, quand j'y repense, j'ai un petit pincement au coeur...


Comment ça j'suis trop nostalgique?

jeudi 17 septembre 2009

Summer's gone.


Regardez par la fenêtre. Passez une main dehors.
Qu'est-ce que vous voyez? Qu'est-ce que vous ressentez?
Je vais vous le dire moi...
Il fait gris et il fait froid.
Il est l'heure de ranger vos tongs, vos espadrilles, vos shorts et vos bikinis et de sortir les pulls, les doudounes, les écharpes et votre bonne vieille couette bien chaude.
Eh oui les gars: l'été, c'est fini!
Ce qui m'amène à penser à deux choses:
1. J'ai l'impression que, plus je vieillis, plus le temps passe vite. Et qu'en disant ça, j'ai une deuxième impression: celle d'entendre ma mère. Et ça, c'est flippant.
(Rendez-moi mes 15 ans).
2. Mon dernier article (mis à part le précédent) date du 28 juillet. J'ai donc carrément laissé ce blog à l'abandon pendant plus d'un mois, c'est-à-dire un très long moment.

Voilà.
Mais je vous promets de me rattraper...

(Je vous ai manqué?)

Je vous souhaite d'ores et déjà une bonne grippe porcine!


A.

Découverte littéraire du moment.


« Je suis seul. Seul ici et seul au monde. Seul dans mon cœur et seul dans son esprit. Seul partout, tout le temps, d’aussi loin que je me souvienne. Seul avec ma Famille, seul avec mes Amis, seul dans une Pièce pleine de monde. Seul au réveil, seul toute la sainte journée, seul quand je finis par épouser le noir. Je suis seul dans toute mon horreur. Seul dans toute mon horreur.
Je ne veux pas être seul. Je n’ai jamais voulu être seul. Je déteste ça, bordel. Je déteste n’avoir personne à qui parler, je déteste n’avoir personne à appeler, je déteste n’avoir personne qui me tienne la main, me prenne dans ses bras, me dise que tout va bien aller. Je déteste n’avoir personne avec qui partager mes espoirs et mes rêves, je déteste ne plus avoir d’espoirs ni de rêves, je déteste n’avoir personne qui me dise de m’accrocher, que j’en aurai de nouveaux. Je déteste, quand je gueule, et putain qu’est-ce que je peux gueuler, gueuler dans le vide. Je déteste que personne ne m’entende gueuler et que personne ne m’apprenne à cesser de gueuler. Je déteste que les choses vers lesquelles je me suis tourné dans toute ma solitude résident dans une pipe ou une bouteille. Je déteste que les choses vers lesquelles je me suis tourné dans ma solitude soient en train de me tuer, m’aient déjà tué, ou me tueront bientôt. Je déteste devoir mourir seul. Je mourrai seul dans toute mon horreur. »



James Frey, « Mille morceaux », Coll. 10/18 Domaine Etranger, Ed. Belfond, 2003
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mardi 28 juillet 2009

Rendez-moi ma verge.


Vous savez quoi?

Quand j'étais petite fille, je rêvais - non pas de devenir mais - d'être un petit garçon.
Un petit dur.
Ouais.
Parce que les garçons, c'était cool. Ça pouvait se bagarrer, chahuter. Ça volait des bisous sans se poser de questions (ou, du moins, pas autant que nous). Un garçon, ça n'avait pas ses règles. Ça ne devait pas se maquiller. Ça avait le droit de faire plus de bêtises. Plus jeune. Ça ne se faisait pas enfourner. Ça avait moins de limites.
Ouais.
Etre un garçon, pour moi, ça devrait être le pied.
Je me demande aujourd'hui quel genre de mec j'aurais pu être... J'aurais aimé avoir une dégaine de beau salopard (et en être un, probablement). Genre la banane dans les cheveux et les gros tatouages. Les Ray Ban et la machoire carrée. Le petit cul et les larges épaules. Les lèvres pleines et le sourire quatre étoiles. Les gros bras et le petit coeur.
Ouais.
Le mec malin qui n'en a pas l'air. Le casse-couille qui s'assume. Le romantique qui s'ignore. Celui qui n'a pas peur de ses sentiments. Le fascinant. Le mec au fuck facile et au coeur brisé. Le dévoué. Le faux connard et le vrai paumé. Le charme et la maladresse. Le rustre qui se cherche. Le solitaire. L'amoureux. L'abruti. L'insolent. L'inconscient. L'animal.
L'écorché vif.
Ouais.




Moi, si j'étais un homme...



vendredi 17 juillet 2009

C'est vendredi, youpie.


Y'a des jours comme ça où on se sent comme la pire des merdes.
Comme... vide à l'intérieur et imperméable à tout ce qui se passe à l'extérieur.
On se sent frustré, en colère, et on ne sait même pas pourquoi.
On pourrait écrire pour décharger tout ce poids mais on n'a envie de rien, pas même de ça.

Alors on se dit 'Vivement demain'.
Vivement demain.

samedi 4 juillet 2009

MANGER ! (ogre staïïïle)


Je me demande s'il existe quelque chose de pire que le régime quand on est un grand amateur de bouffe... Tout à l'heure, alors que j'étais épuisée par une journée intensive de soldes (ce qui était d'ailleurs une idée suicidaire étant donné que:
1. Nous sommes un samedi. // 2. Les soldes n'ont débuté que depuis 4 jours. // 3. Cela se passait rue Neuve à Bruxelles. // 4. Il faisait au moins 50° dehors et -30° à l'intérieur des magasins. // 5. Apparemment, toutes les femmes avaient leurs règles vu leur humeur. // 6. J'ai failli me faire piétiner. // 7. J'ai failli me battre, aussi. // 8. Avec le monde qu'il y avait, j'ai trainé mes sacs pendant près de 6 heures. // 9. J'avais choisi les mauvaises chaussures. // 10. Il fallait faire la file pour tout: rentrer dans le magasin, atteindre la tringle, essayer, payer, pisser, acheter à boire et bouffer. // 11. Parce que j'ai dépensé, évidemment! // Et je ne vous parle pas du reste...), je me suis arrêtée devant un Mc Do (parce que c'est à peu près tout ce que l'on peut manger rue Neuve, avec le Quick), j'ai eu une intense conversation avec moi-même. Genre, la Audrey avec son costume d'ange et la Audrey avec son costume du diap'... Morceaux choisis :
- Vas-y, eeeeeeentre ! (diap')
- Non, j'ai promis de faire attention ! (truc à plumes)
- Mais il est 17h et tu n'as encore rien mangé de la journée alors entre ! (diap')
- Tu vas grossiiiiiiir ! (truc à plumes)
- De toute façon, y'a rien d'autre à béqueter ici alors entre là-dedans ! (diap')
- Tu peux toujours aller boire une soupe aux Halles ! (truc à plumes)
- Une soupe par un temps pareil ? (diap')
- Au moins, c'est sain ! (truc à plumes)
- Aussi soin que c'est loin! Sinon, tu peux toujours te coucher là et mourir de faim ! (diap' qui exagère un peu quand même)
- Tu vas devenir une boule et bientôt, tu pourras rouler sur toi-même... (truc à plumes, idem)
- Boule ? Glace ! Prends juste une glace alors ! (diap')
- Bon, casse-toi de là ! (truc à plumes)

Et voilà, ça s'est arrêté là. J'ai pris mes jambes à mon cou. J'ai fui l'antre de la malbouffe.
Je me suis alors mise à penser aux choses quand j'avais envie de manger là, maintenant, et qu'il était hors de question que je mange:
1. Le cornichon qu'il y a dans le cheeseburger du Mc Do (encore lui). Parce que si je veux manger le cornichon, il faut que je mange le cheese avec et ça, c'est pas bien.
2. Un bon aïoli sur des frites maison (et pas votre bête aïoli en bocal hein!). Parce que pour cent grammes d'aioli, c'est 750 calories que tu te prends dans le cul et ça, c'est pas beau.
3. Un morceau de brie à tremper dans le jaune d'un oeuf cuit sur le plat (aaaarrrgghhh). Parce que je suis tellement en manque de fromage que j'en viendrais à manger tout le brie (true story) et ça, c'est pas bon.

J'espère que je ne prendrai pas trois kilos rien qu'en y pensant...

Allez hop! Une salade de concombre et au lit!

\o/

(et vive l'été)


A.

jeudi 2 juillet 2009

Circulez, y'a rien à boire.


Une petite pensée émue pour tous ces vieux qui finiront par crever comme des rats à cause de cette putain de canicule.
Bientôt, les journaux télévisés du monde entier nous accableront d'images de vieux visages flétris et déséchés par la vie et par ce beau soleil de juin. Vous entendrez des bouches pâteuses et édentées se plaindre de la chaleur, de la solitude et du désintéressement des pouvoirs publics. Cette
année encore, Claire Chazal et compagnie essaieront nous faire culpabiliser à cause de la grand-mère qu'on n'a plus vue depuis Noël (et encore, je suis gentille) et qui est en train de pourrir dans sa petite maison qui sent le vieux et l'eau de cologne, seule et à moitié dingo.
Et le pire, c'est que ça ne nous fera ni chaud ni froid parce qu'on est déjà blasés par ces images: à force de les voir, on n'en a plus rien à foutre.
L'été, comme on dit, ça tue.
(au propre comme au figuré)

Alors, deux choix:
1. Vous décrochez votre téléphone et appellez mamie pour voir si elle n'a besoin de rien.
2. Vous zappez.




Zap.

mercredi 24 juin 2009

Lettre adressée à tous les petits élitistes de la littérature.


Mesdames et messieurs,

Il est grand temps de remettre les points sur les « i » avec les petits élitistes méprisants (et, par conséquent, méprisables) que vous êtes envers l’un des arts fondateurs de notre civilisation. Je tiens à ce que vous sachiez que vous faites partie des personnes qui m’inspirent le plus de dégoût dans ce bas monde.
Et pour cause.
Cela fait des siècles que vous et vos compères sévissez.
De tous temps, vous avez méprisé, condamné, marginalisé des œuvres qui, malgré cela, sont devenues des écrits majeurs de notre temps.
Remettons les choses en place… Si l’on s’attarde un peu sur la définition que le dictionnaire donne de la littérature, on peut lire ceci :

LITTERATURE
Nom féminin singulier
* ensemble des œuvres écrites ou orales, considérées du point de vue de la forme et de l'expression ;
* ensemble des œuvres écrites concernant un domaine précis ;
* activité de l'homme de lettres ;
* ce qui est décrit dans les œuvres littéraires, comparé à la réalité.

Dès lors, j’ai du mal à comprendre que la majeure partie d’entre vous en soit presque restée à la vision de la littérature qu’avaient Platon ou Aristote (c’est un peu caricatural mais certains d’entre vous ne m’en donnent pas le choix). Vous cantonner dans votre élitisme littéraire revient à négliger le fait que les siècles aient vu la littérature s’étoffer et incorporer des formes de plus en plus diversifiées et populaires de la littérature.
Eh oui, mesdames et messieurs : populaires. Pas bourgeoises.
La littérature d’aujourd’hui, ce n’est plus que l’épopée, la tragédie, les essais et la poésie.
C’est les romans, la bande dessin
ée, les ouvrages anthropologiques, la littérature « de gare », comme d’autres avant vous l’ont surnommée.
En flinguant ce type de littérature, vous refusez d’avancer, vous refusez de vivre avec votre temps, et vous faites fi de tout l’apport de la sociologie de la littérature de ces dernières décennies.
Je suis sincèrement horripilée par le fait de voir qu’aujourd’hui encore, certains types de romans soient considérés comme appartenant à une espèce de sous-littérature qui n’a droit qu’au mépris affiché de l’intelligentsia (si on peut encore appeler ça comme ça).
Réfléchissez un peu… Si tout le monde avait été dans votre sens, nous n’aurions jamais pu lire Hugo, Montaigne et Voltaire, qui font aujourd’hui partie des 10 auteurs classiques de la littérature française. Nous ne lirions pas de romans policiers, de science-fiction, de romans sentimentaux ou d’aventure que vous avez stigmatisés durant l’après-guerre. Nous en connaîtrions beaucoup moins sur le monde ouvrier, puisque vous avez descendu en flèche les auteurs de la littérature prolétarienne.
La littérature écrite pour le peuple n’a donc aucune valeur à vos yeux ?
Est-ce forcément mal ?
Pour vous, n’y a-t-il que la littérature « classique » qui puisse enrichir l’âme ?
Une si petite étroitesse d’esprit me sidère…
Malgré vos critiques et tout le venin que vos prédécesseurs ont craché sur ces œuvres dites « paralittéraires » ou encore « de seconde zone », bon nombre d’entre elles sont devenues des classiques, des best-sellers.
Je le redis encore car vous semblez exécrer ces mots : BEST-SELLERS.
D’après ce que je vois, vous n’avez pas retenu la leçon… Aujourd’hui encore, vous vous attaquez à des auteurs juste parce qu’ils « font vendre ». Or, n’est-ce pas merveilleux qu’un écrivain puisse vivre de ses écrits ? Arrêtez de citer Nietzsche ou Proust et intéressez-vous à des œuvres de votre temps qui, même si elles sont vendues par millions ou ne connaissent aucun succès, n’ont rien de méprisable.
Il est temps de vous réveiller.

Je vous remercie de votre attention,


A.

mardi 23 juin 2009


Aujourd'hui, 23 juin 2009, c'est la Sainte Audrey et celui qui ne me souhaite pas une bonne fête n'est qu'un ignoble gnome.

Vu?

lundi 22 juin 2009

Qu'est-ce qui me prend?


Nous sommes un lundi matin et je n'ai rien à faire au boulot.
(Je sais que vous me détestez pour ça, infâmes)
Alors, quitte à ne rien faire, autant venir bloguer ici...
Ce week-end, ma très chère maman a fêté ses 50 ans. Son demi-siècle. La moitié du début de la fin, quoi.
("Mais qu'est-ce qu'elle est méchaaaaante, on est encore jeune à 50 ans")
Soit.
Ca m'a fait réfléchir... Si je n'ai rien à faire au boulot, j'ai des choses à faire dans la vie, avant d'atteindre l'âge limite*.
Voici donc ma To Do List :
- Avoir ce p***** de permis pratique.
- Trouver l'appart de mes (nos) rêves.
- Trouver un vrai job.
- Arrêter de vouloir tenter de conquérir le monde.
- Terminer mon roman.
- Le faire lire à quelqu'un.
- Assister à un max de concerts.
- Me remettre au sport.
- Et, par conséquent, perdre quelques kilos.
- Essayer toutes les cuisines du monde, sans perdre de vue les deux points précédents.
- Devenir une madame charette.
- Devenir une maman.
- Militer pour un retour du Club Dorothée à la télé (pour pouvoir faire la grasse mat' le samedi matin sans que mes futurs boubou's jouent au trampoline sur mon lit).
- Avoir une bibliothèque en plein milieu de mon salon.
- Voir John Frusciante en concert.
- Aller au Mexique, en Chine, retourner aux Canaries.
- Gagner au Lotto (ou mieux, à Euromillion) pour réaliser le point précédent.
- Apprendre à jouer d'un instrument, malgré ma gaucherie légendaire.
- Bloguer comme une malade mentale.
- Lire tous les romans de Barjavel que je n'ai pas encore lus.
- Apprendre à cuisiner la paella comme ma grand-mère.
- Updater cette To Do List.
- Ne rien regretter.




*Date de péremption : 01/01/2036.

vendredi 19 juin 2009

Music was my first love (ouh yeah).


La musique.
Kant disait d'elle qu'elle est le langage des émotions tandis que Kundera la qualifiait de "pompe à gonfler l'âme". Ces deux-là ne croyaient pas si bien dire...
Y'a-t-il quelque chose de plus beau, de plus puissant, de plus nourissant et de plus bouleversant que la musique?
N'amplifie-t-elle pas nos émotions, de manière à rendre les choses belles encore plus belles et trous béants de l'âme encore plus douloureux?
Si.
Pour moi, la musique est un véritable catalyseur à émotions. Un abreuvoir. Un défouloir. Elle est à la fois renaissance et agonie de l'âme. Douceur et mélancolie. Ah, la musique...

Vous vous demandez peut-être quel genre de musique écoute Audrey D.!
Eh bien Audrey D. essaie de s'intéresser à tout, mais a un très net penchant pour la musique rock et ses dérivés... Le rock'n'roll, la musique lo-fi, le punk, le rock alternatif et le rock progressif, la pop-rock, l'électro-pop-rock, le garage, le stoner, la folk, le glam, le rockabilly, le metal, le grunge, ... Que d'étiquettes!
Ses artistes fétiches sont :
* John Frusciante (dont vous allez entendre parler, croyez-moi) pour l'émotion presque douloureuse de ses chansons.
* Red Hot Chili Peppers (de la période pré Stadium Arcadium). Parce que.
* Smashing Pumpkins pour la beauté des textes, la voix incomparable de Corgan et la puissance des mélodies.
* Queens Of The Stone Age pour l'intensité.
* The Bronx pour la fureur et le côté "Prends ça dans ta gueule".
* Foo Fighters pour le talent et la constance.
* Et une chiée d'autres : David Bowie, Eagles Of Death Metal, Oceansize, Elvis, Tv On The Radio, Interpol, Bloc Party, The Mars Volta, At the Drive-In, Oasis, Stereophonics, Hulkk, Les Anges, Ramones, Modest Mouse, Blur, Tool, Juliette and the Licks, Millionaire, Beatles, Johnny Cash, The Stooges, Fugazi, Elliott Smith, Pj Harvey, Deftones, Pixies, Seasick, Super Elastic Bubble Plastic, Hitch, Yeah Yeah Yeahs, Love Is All, Ben Kweller, Hole, Howie Day, Soundgarden, Cranberries, Beck, Faithless, Electric Six, !!!, David Bowie, Skunk Anansie, Mastodon, Saybia, The Datsuns, Sophia, Secret Machines, Queen Adreena, Lenny Kravitz, Feeder, Bjork, The Music, The Icarus Line, The Darkness, Beastie Boys, CocoRosie, Jet, Jane's Addiction, The Hives, Nine Inch Nails, Bill Haley and The Comets, Richard Ashcroft, Ben Harper, The Rapture, CSS, New Order, Depeche Mode, Black Rebel Motorcycle Club, System Of A Down, The Kills, Zwan, Lamb, The Cure, Incubus, The Offspring, Kings of Leon, The Go! Team, Hot Hot Heat, Bush, The Chemical Brothers, Daft Punk, Danko Jones, Beirut, et bien d'autres...

Bref, Audrey D. est une vraie... musicovore. Elle ne quitte jamais son iPod et a toujours un petit lecteur MP3 de rechange dans son sac à main (contenant les chansons les plus inavouables dont vous ne saurez strictement rien. RIEN.), juste au cas où. Il suffit qu'elle introduise ses écouteurs dans les oreilles pour avoir l'impression d'être dans un clip et elle adore ça. Grraaaaoooouuuuuwww.
(Rassurez-vous, Audrey D. ne parle pas toujours d'elle à la troisième personne, bande de râleurs)
(Par contre, elle aime beaucoup introduire des parenthèses un peu partout)
(Comme ici)
(Ou juste là)
(Oh oui)
(J'ai besoin d'un café)
(Je vais m'arrêter ici)


Prenez soin de vous,

A.

jeudi 18 juin 2009

Tout ceci est déprimant (mais pas trop).


Durant ma pause de ce jeudi midi, j'ai pu apercevoir un petit groupe d'étudiants en train de déboucher une bonne bouteille de mousseux (ou deux) sur un banc, en riant aux éclats.
En les voyant comme ça, je me suis revue, moi, l'an dernier à la sortie des examens.
Et bon sang, ça m'a foutu le cafard.
Pourquoi?
Parce que je me suis aperçue qu'il me serait dorénavant impossible de revivre certaines choses qui me paraissaient, sur le moment, presque anodines et qui dorénavant, je m'en rends compte, me manquent énormément.

Il y a d'abord les choses liées à la vie d'étudiante, que je viens de quitter...
La perspective de la fin du mois de juin, qui rime avec fin des examens et début des vacances, me manque.
Passer les mois de juillet et d'août à ne rien faire me manque.
Préférer faire la grasse matinée au lieu d'aller en cours me manque.
Apprendre des choses passionnantes et d'autre moins dans un auditoire me manque.
Flâner dans une bibliothèque envahie par l'odeur des vieux livres durant toute une journée me manque.
Les après-midi de farniente au soleil au bord du lac de Louvain-la-Neuve me manquent.
Mon kot et vivre seule me manquent.
Faire une beuverie sans me soucier de mon état du lendemain me manque.
Me réveiller le matin et rêver en observant le plafond pendant des heures me manque.
Gribouiller sur des cahiers toute la nuit si ça ma chante me manque.

Et puis, il y a toutes ces choses liées à des souvenirs plus anciens, qui font qu'on esquisse un sourire un peu triste quand on y repense...
Je parle de l'anticipation d'un premier baiser.
Je parle des râtés du coeur lorsqu'on voit quelqu'un qui ne nous laisse pas indifférent pour la première fois, et les suivantes.
Je parle de quelqu'un qui vous prend la main sous le banc, à l'école.
Je parle du petit mot que l'on vous fait passer en classe et qui vous fait rougir furieusement.
Je parle de la maladresse de certains gestes dûe à un trop plein d'émotions.
Je parle de votre maman experte qui prend votre température et qui vous prépare un bouillon lorsque vous êtes malade.
Je parle de l'innocence, de l'insouciance, de l'absence de contraintes.
De la violence des premières passions et découvertes.

On ne se rend pas compte du bonheur de toutes ces choses avant de les perdre.
Mais quitter le monde de l'enfance et de l'adolescence pour entrer dans celui des adultes a aussi son charme !
En fait, même sans tout ça, je suis quelqu'un de comblé...
Parce que je suis avec quelqu'un qui m'aime et que j'aime. Qu'on a des projets ensemble et que j'ai des projets pour moi, qui m'aident à avancer et à garder la tête hors de l'eau.
Parce que j'ai des amis formidables et une famille en or massif, qui me soutiendront toujours.
Parce que je peux continuer à exercer ma passion, cette chose qui me consume toute entière.
Parce qu'il me reste les livres et qu'avec eux, je pourrai toujours rêver à ce qui me manque.
Et surtout, surtout, parce que je pense que je le mérite.


"Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette formidable chrysalide qu'on appelle l'univers trésaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s'éveiller le papillon"
V. Hugo

Peace.

A.


dimanche 7 juin 2009

Tout commence ici.


Tout d'abord, laissez-moi vous souhaiter, à toutes et à tous, la bienvenue sur mon blog...
J'espère qu'il aura au moins le mérite de vous distraire (un peu), puisque je suppose que c'est ce que les gens recherchent en parcourant ce type de média. Soyez donc indulgents, c'est mon premier essai du genre !

Alors, une question et une seule : pourquoi avoir créé ce blog ?
Cinq raisons:
1. J'étais curieuse. Je le suis toujours d'ailleurs...
2. J'ai des choses à dire. Et comme je le dis dans la présentation ci-contre, je préfère écrire que parler. Créer un blog s'est donc avéré être une bonne solution pour mêler l'utile à l'agréable.
3. Vous ne me connaissez pas, je ne vous connais pas non plus et c'est tant mieux ! S'exprimer à travers un blog présente l'avantage de s'adresser à une audience qui ne porte pas de jugement sur ce que vous dites et n'attend rien de vous. Si vous n'êtes pas d'accord avec l'un des billets que je publie ici, rien ne vous empêche de cliquer sur la petite croix située dans le coin supérieur droit de votre écran. Simple comme bonjour.
4. J'aime partager des choses... Dans ce blog, je ne ferai pas que vous livrer mes états d'âme. Je vous parlerai de la musique qui me fait vibrer, de mes films préférés, des livres qui m'ont transportée... Je veux que ce blog vous fasse découvrir des choses.
5. Pour être lue, pardi. (Pitié, lisez-moi !)

Oh et après tout, il y a bien une sixième raison : pourquoi pas ?

Si le contenu de mes billets vous fait rire, vous choque, vous émoustille, bref si ce que je dis vous fait réagir, je vous invite cordialement à vous exprimer vous aussi en cliquant sur l'onglet "Commentaires". Ce blog, c'est aussi le vôtre !

Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture...

Bien à vous,

A.